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- Catégorie : À propos de Persian Architecture and Badrood
Situées dans des régions arides et désertiques, les villes persanes (majoritairement dans l'Iran actuel) ont des étés chauds et des hivers froids et secs. L'architecture traditionnelle iranienne prend en compte ces conditions climatiques et compense des ressources naturelles réduites par une grande richesse artistique. Le tissu urbain traditionnel des villes iraniennes est composé de ruelles tortueuses, les koocheh, entourées de hauts murs d'adobe et de briques et recouvertes, à intervalles plus ou moins réguliers, de toits. Cette forme urbaine était optimisée pour empêcher l'expansion du désert et les effets des tempêtes de sable, tout en créant des espaces ombragés. Par ailleurs, cette architecture protège aussi le tissu urbain des températures hivernales.
Les nécessités de la défense des villes contre les fréquentes invasions étrangères, ainsi que l'influence de la religion musulmane, ont fortement contribué au développement de l'urbanisme perse traditionnel. Celui-ci vise à créer des demeures encloses de hauts murs, à l'abri des regards comme des tensions et des dangers de la vie urbaine. La maison et le jardin attenant s'apparentent ainsi à un espace de tranquillité protégé de l'extérieur.
Les caractéristiques de l'architecture résidentielle traditionnelle persane
La grande majorité des maisons persanes respecte les principes suivants de construction:
- Hashti et Dalan-e-vorudi: En passant le palier, on entre dans un petit espace clos qui fait la transition avec l'intérieur, et qui s'appelle le Hashti. Dans cet espace, la personne qui entre doit changer de direction pour accéder au hall d'entrée proprement dit, le Dalan-e-vorudi .
- L'accès à l'ensemble des pièces de la maison est aisé.
- Un bassin central est aménagé et entouré de jardins agrémentés de figuiers, de grenadiers et de vignes .
- Une distinction claire des espaces, notamment le biruni (l'extérieur) et l'andaruni (l'intérieur).
- Une orientation spécifique, sur l'axe de La Mecque
De plus, les maisons persanes du centre de l'Iran étaient équipées d'un système de climatisation naturelle basé sur la différence entre la température extérieure et la température intérieure, et permettant de bénéficier de températures plutôt fraîches aux étages inférieurs des bâtiments. Les murs épais permettent eux aussi de se protéger de la chaleur du soleil l'été et de conserver la chaleur intérieure pendant l'hiver.
La tradition artistique de la Perse combinée à l'usage de techniques anciennes mais efficaces a ainsi permis de créer des bâtiments ornés de portiques et de toitures équipées de puits de lumière, ainsi que de fenêtres aux dessins complexes et de jeux de miroirs, de peintures et de bas-reliefs.
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Badrood
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Origines
Badrood est un miroir qui reflète la magie d'une palette de couleurs magnifiques. Du haut de la montagne Karkas qui borde la région, la ville ressemble à un anneau vert dans le désert. Badrood est l'une des nombreuses oasis qui longent la route entre Kashan et Yazd , en bordure du désert au centre de l'Iran. Son charme est ainsi principalement dû au contraste entre l'immensité du désert et la verdure de l'oasis.
Badrood est une ville située au nord d'Ispahan ,géographiquement à 52 degrés et 2 mn de longitude et à 33 degrés et 41 mn de latitude.. Elle est située à 30 kilomètres de Natanz, à environ 60 kilomètres de Kashan et à environ 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer
Histoire
D'après les documents existants, le nom ancien de cette ville était Bad (vent), celle-ci existait déjà avant la conquête musulmane de la Perse en 644, qui a provoqué la fin de l'empire Sassanide et contribué au déclin certain de la religion Zoroastrienne en Perse.
Le nom de la ville est basé sur l' un des quatre éléments essentiels de la vie que sont le vent (l'air), l' eau, la terre et le feu. Les mois et les jours du mois du calendrier zoroastrien sont consacrés à une déité ou à un concept divin et portent leur nom. Ainsi le seizième jour du mois ouvrant la deuxième moitié du mois, est consacré à Vayu-Vata (ou Vata-Vayu) qui dans la langue avestique désigne une divinité zoroastrienne de double nature représentant le vent (Vayu) et l'atmosphère (Vata).
Beaucoup d'historiens ont aussi évoqué le nom de la ville de Bad dans leurs travaux.
Les fouilles d'Arisman prouvent que cette vieille civilisation (4ème mill.avant J.C.) maîtrisait la fonte des métaux utiles comme le cuivre et l'argent. Les fours à poterie démontrent les qualifications technologiques de l'époque où les hommes étaient parvenus à contrôler la température spécifique des fours à poteries.. Ces fouilles récentes et des recherches archéologiques menées en parralèle indiquent un nouvel emplacement de production de poteries dans la région de Kavir, à l'ouest du plateau central iranien, considérée comme l'un des secteurs principaux de cette production.
Pour les historiens et les archéologues, la poterie d'une certaine période est le reflet de l'organisation sociale, économique et culturelle d'une région spécifique.La fabrication de la poterie en Iran a une histoire longue et brillante . En effet, en raison de la position géographique spéciale du pays situé aux carrefours des civilisations antiques et sur les itinéraires importants des caravanes et également sur la route de la soie, presque chaque région de l'Iran a été, de fait, impliquée dans la fabrication de la poterie.
CURIOSITES TOURISTIQUES
Hamam Nooghe
Un bain public traditionnel construit à la période Safavieh.Il a été restauré et transformé en musée. Des figurines de cire illustreront bientôt le fonctionnement de cet établissement.
Mosquée d'Adine
Elle se réduit à deux colonnes de dix mètres de haut et à un porche en argile (pisé}. On peut identifier ces ruines à un temple zoroastrien et même probablement mitraiste qui aurait été transformé en mosquée après la conquête de l'Islam.
Mausolée d'Agha Ali Abbas
Ce mausolée renferme les tombes des deux fils d'Imam Moussa Kazem (les frères d'Imam Reza). Imam Reza, le 8ème Imam shiite, est le seul des 12 imams enterré en Iran, à Mashhad. .Le dôme de cette mosquée est réputé être le plus grand dôme du Moyen-Orient. Des décorations florales et des inscriptions calligraphiques géométriques, entrelacées dans la nature pétrifiée des céramiques constituent un code savant de couleurs. Ce puzzle interminable est subtilement associé au stuc, dont les réalisations ,à l'intérieur du mausolée, sont appliquées en panneaux décoratifs très recherchés avec des incrustations de petits miroirs, en alternance avec des boiseries. L'ensemble forme une combinaison somptueuse qui guide les pas du pèlerin sur le chemin de sa retraite spirituelle.
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Forteresse Karshahy
C'est une des plus belles forteresses de briques de boue séchée au soleil (pisé) en Iran. C' était autrefois un point stratégique d e contrôle de la région et une base militaire conçue pour la défense en cas d'attaques et d'invasions. Nayab Hossein Kashi (Nayebian) a occupé cet endroit à la fin de la dynastie Qajar. Il y a trouvé refuge alors qu'il était poursuivi par le gouvernement central de l'époque, sous l'ordre du Premier Ministre, Hassan Vossough (Vossoughdoleh) .
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Fouilles dans le site archéologique d'Arisman
Ces recherches archéologiques portent sur l'étude de l'exploitation minière et de la métallurgie antiques en Iran central occidental .Ces fouilles ont débuté en l'an 2000 dans le cadre d'un projet de coopération entre le Département Eurasia de l'Institut Archéologique d'Allemagne, l'Organisation Iranienne de la Conservation du Patrimoine et le Service Géologique de l'Iran. Les excavations d'Arisman font partie d'un plus vaste projet qui inclut la prospection des ressources de minerais, la documentation des traces d'exploitation minière antique et la recherche sur le traitement préhistorique des métaux.L'étude du développement culturel et historique de l'Iran central occidental ,aux carrefours entre Suse (Elam),le Turkmenistan et le Belutchistan, est un deuxième objectif de recherches.
Arisman a été occupé par l'homme dès la première moitié du 4ème millénaire avant J.C. jusqu'au début du 3ème millénaire avant J.C. Lors de la plus ancienne occupation dite « Sialk 4 »,(subdivision historique de la civilisation Sialk-Kashan), on constate la présence de maisons domestiques construites en pisé, excavées dans le secteur B du site. Quelques temps plus tard, des ateliers ont été retrouvés dans les ruines de ces maisons.
Cinq fours à poterie révèlent une occupation plus tardive de ce qu'on appelle « la période de Sialk IV (environ 3ème millénaire avant J.C) dans le secteur C du site qui se compose de maisons en briques de pisé dont la disposition est organisée dans un réseau urbain plus dense. Le format des briques et le style des poteries démontrent l'affiliation culturelle d'Arisman à la culture proto-Elamite. Des ateliers de traitement des métaux ,plus particulièrement du cuivre et de l'argent , ainsi que la présence de foyers sont constatés à l'intérieur de ces maisons.
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70 Pochtoo
Un qanat (en persan : کارز kâriz) est un système d'irrigation souterrain permettant de récolter les eaux d'infiltration . Un qanat est construit par le perçage d'un tunnel dans une falaise, un scarp ou une base d'un secteur montagneux, suivant une formation aquifère.
Le but est d'apporter l'eau à la surface où elle peut être utilisée pour l'irrigation des terrains agricoles.L'eau n'est pas apportée jusqu'à la surface mais plutôt à l'extérieur : sur la surface irriguée. Les tunnels ou les puits sont extrêmement horizontaux et précis, avec une pente pour permettre à l'eau de s'écouler à la surface du sol.
C'est donc un astucieux système de tunnels horizontaux et de galeries au fond des puits. . En cas d'ensablement de ces galeries, l'eau ne pouvait plus être apportée à la surface à irriguer. Des travaux d'entretien et d'étayage des galeries sont donc à l'origine de toute cette terre excavée, entassée et amoncelée sous forme de collines ou « pochtoo » ; le chiffre de 70 est symbolique, il indique un alignement d'un nombre très important de ces collines de 3 à 5 mètres de haut , situées au Nord-Est de Badrood.
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